Au temps du Christ et sans doute encore bien avant, des milliers d’hirondelles et de martinets tourbillonnaient sans aucun doute dans le ciel de chaque ville et village. À tel point qu’on se demande parfois où certaines espèces accrochaient leur nid avant l’apparition des constructions humaines !
Aujourd’hui, ces messagers du printemps se font bien rares. Pourquoi ne pas réapprendre à les admirer ? De plus, nous pouvons participer à l’enquête coordonnée par la LPO et la Métropole de Lyon, qui recense ces espèces protégées dans l’espoir de restaurer leurs populations.
Sur notre ensemble paroissial, malheureusement, il ne reste pratiquement plus d’hirondelles. Quelques observations laissent supposer une poignée de couples d’Hirondelles rustiques tout au nord de Dardilly. Aucun nid d’Hirondelle de fenêtre n’a été découvert ces dix dernières années, mais peut-être en reste-t-il à découvrir sur d’anciennes fermes: les plus proches sont à Limonest, au Prado. En revanche, le Martinet noir est présent presque partout et le Martinet à ventre blanc a colonisé depuis quelques années le quartier des Sources.
Lorsque vous découvrez des nids d’hirondelles ou des trous où s’engouffrent les martinets, vous pouvez noter cette information sur les sites Géonature spécifiques:
Comment les reconnaître ?
C’est lui qui tourbillonne en poussant des cris aigus et entre en trombe sous les avant-toits, dans les caissons de stores… où il dissimule son nid, jamais visible de l’extérieur. Flashez pour écouter son cri:
Si les Hirondelles sont devenues très rares, les Martinets sont plus communs. Reste encore à repérer exactement où ils font leur nid ! C’est l’objet des sites Géonature. Toutes ces espèces sont en effet protégées: détruire ou obstruer leur nid est interdit. Les églises et bâtiments paroissiaux, plutôt anciens, en accueillent souvent. Par exemple, un couple de Martinet noir niche à la cure de Champagne: regardez cette photo prise à l’endoscope glissé dans un trou de l’avant-toit…
Repérer, compter, cartographier ces espèces aident à leur protection… mais l’aride travail scientifique n’empêche pas d’admirer leurs extraordinaires cabrioles. Ces belles espèces nous en gratifieront seulement pendant deux ou trois mois… Profitons et louons le Créateur !