Mardi 19 mai

Introduction

Chers amis, de la première lecture de ce jour je voudrai retenir pour nous aujourd’hui cet enseignement simple : ce n’est pas la recherche de la justice humaine qui transmet l’évangile, mais la charité, la charité concrète.

La lecture

En effet, cette lecture est étonnante. Paul et Silas sont injustement arrêté et battu, puis jeté en prison. À cette époque les prisons étaient comme privatisé, c’est-à-dire confiées à des personnes qui répondait de leur vie le fait que les prisonniers ne s’échappent pas. Pour le geôlier bien gardé les prisonniers étaient donc un enjeu de vie ou de mort. Voilà pourquoi on nous dit que « pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison avec les pieds coincés dans des blocs de bois ».

Or, comme vous l’avez entendu à cause d’un violent tremblement de terre qui ouvrent toutes les portes ainsi que les liens. Paul et Silas aurait pu se dire qu’il s’agissait d’une intervention divine et s’échapper, mais ils n’en font rien. Ce geste de charité va entraîner la conversion du geôlier. Ce dernier, en effet, croyant qu’ils s’étaient enfuis était prêt à se donner la mort.

La charité est missionnaire

Vous voyez, ce qui est frappant c’est que Paul et Silas n’ont pas cherché à ce qu’on leur rende justice d’un point de vue humain. En strict justice ils auraient pu partir, car ils avaient été emprisonnés de manière inique. Pourtant ils n’en font rien et ce geste de charité va entraîner la conversion de toute une famille.

En fait, nous voyons que Paul et Silas partage extérieurement la condition intérieure de ceux qu’ils viennent évangéliser. En effet, ils sont emprisonnés corporellement mais leur esprit est libre, on les voit chanter les louanges de Dieu en plaine nuit. Le geôlier est libre corporellement mais intérieurement prisonnier, il a peur pour sa vie, et la première question qu’il va pauser à Paul et Silas est : « que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? ».

Paul et Silas vivent donc, d’une certaine manière, ce qu’à vécu Jésus. Pour sauver les pécheurs que nous sommes il a accepté de subir extérieurement un châtiment de criminel prenant ainsi (extérieurement tout du moins) la même condition que nous nous.

Pour nous aujourd’hui

Qu’est-ce que nous pouvons en tirer pour nous aujourd’hui ? N’oublions jamais que ce que nous devons chercher avant tout c’est à aimer concrètement nos frères et non pas qu’on nous rende justice. Vouloir qu’on nous rende justice est parfaitement légitime, mais si nous voulons transmettre l’évangile alors il faudra nécessairement un jour accepter que le salut de nos frères compte plus que notre condition personnelle. Impossible, en effet, de vouloir aimer d’un amour salvateur un monde injuste sans accepter d’être impacter soi-même par cette injustice.

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