Lundi 18 mai

Le passage du livre des Actes des Apôtres que nous lisons aujourd’hui a une place spéciale dans ce livre : il s’agit du premier passage en « nous ». Luc, en effet, a été un des compagnons de Paul pendant certains de ses voyages. Lorsqu’il raconte un de ces épisodes où il était présent, il utilise la première personne du pluriel. Il y a d’autres passages en « nous » dans les Actes, celui-ci est le premier. 

De fait, les indications géographiques sont précises. Tout se passe ici autour de la mer Égée, qui se trouve entre la Grèce et la Turquie actuelle. Troas, d’où Paul, Luc et sans doute d’autres compagnons embarquent était un port situé au nord-ouest de la Turquie actuelle. Ils font escale à Samothrace, une île un peu à l’ouest de Troas, pour arriver finalement au port de Néapolis, au nord est de la Grèce actuelle, pour rejoindre ensuite Philippes, qui se trouve à l’intérieur des terres.

En arrivant à Philippes, Paul suit sa manière de faire habituelle, en cherchant à s’adresser en premier aux Juifs. Philippes devait être une ville où la communauté juive était peu nombreuse, puisque le texte mentionne un lieu de prière pour le Sabbat, mais pas de synagogue établie.

Luc mentionne qu’une dénommée Lydia demanda le baptême après avoir écouté Paul. Le texte précise cependant bien que c’est « le Seigneur qui lui ouvrit l’esprit, pour la rendre attentive à ce que disait Paul ». Comme ailleurs dans le livre des Actes des Apôtres, les personnages changent, les lieux varient, mais une constante revient sans cesse : c’est le Seigneur Jésus qui est à l’œuvre.  Dans l’Église d’alors, comme dans l’Église d’aujourd’hui, les disciples de Jésus doivent faire bien attention à le laisser, lui, agir, et surtout ne pas prendre sa place.

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