Mardi 12 avril

Introduction

Nous arrivons à la fin du premier long discours de Jésus après le lavement des pieds. Ce discours, si vous vous en rappelez avait pour but de rassurer les disciples qui s’inquiétaient du départ de leur maître. L’évangile d’aujourd’hui conclue ce discours en donnant les principaux thèmes. Il a donc une grande portée car il synthétise des éléments fondamentaux de notre foi. Notamment, il nous rappelle cette vérité essentielle : notre vie est faite pour être avec Dieu.

« Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père »

Tant qu’on n’a pas accepté cette vérité alors on a du mal à comprendre le sens des paroles de Jésus, par exemple cette phrase qui m’a longtemps interpellé : « Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père ». Pendant longtemps je n’étais pas du tout d’accord avec elle. Pourquoi devrais-je me réjouir que Jésus soit parti ? Je préférerai qu’il soit toujours là, bien physiquement auprès de nous. Tout serait tout de même plus simple non ?

En fait, nous ne nous réjouirons jamais du départ de Jésus vers le Père, tant que nous n’acceptons pas que le but de notre vie soit, justement, d’être avec le Père. En effet, entrer dans une communion plaine avec le Père c’est entrer dans la paix, cette paix dont Jésus a parlé au début de l’évangile : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Cette paix, ce n’est pas l’absence de guerre, dans la Bible la paix est le don par excellence. Elle a de nombreux visages, elle est aussi bien la communion avec Dieu, mais aussi la communion entre nous, ou encore la paix en nous-même.

Jésus est venu sur terre non pas simplement pour nous faire « coucou », mais pour un but bien précis nous conduire au Père, car c’est dans le Père que nous entrerons enfin dans une vie plaine. Voilà pourquoi, nous devons nous réjouir de son départ car il signifie que sa mission a réussie, il nous ouvre le chemin vers le Père et désormais nous attend auprès de lui. À nous de le rejoindre maintenant.

Redonnons de l’importance à ce qui est véritablement important

« Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père », cette parole de Jésus est décapante et interpellant pour nous. Elle nous interroge, en effet, sur ce que nous considérons comme véritablement important dans notre vie quotidienne. Est-ce que rejoindre le Père, vivre en communion plaine avec lui est bien notre souci principal ?

Dans notre vie nous avons en effet de multiple occupations, toutes très bonnes certainement, cependant, nous devons toujours nous rappeler que la seule chose qui demeurera éternellement, la seule chose qui pourra nous apporter la paix profonde à laquelle nous aspirons est l’amitié avec le Père, de rejoindre le Père.

Conclusion

Chers amis, nous entrons depuis cette semaine dans un nouveau temps, où nous allons peut-être pouvoir reprendre petit à petit nos activités. Nous devons entendre dans l’évangile d’aujourd’hui un avertissement. La paix que nous cherchons ne viendra pas de ces nouvelles possibilités d’activités en elle-même, mais d’une vie centrée sur la recherche du Père. Amen.

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