Mercredi 13 mai

La première image qui s’impose à nous aujourd’hui, c’est celle d’un vigneron amoureux fou de la vigne dont il est le propriétaire : Jésus est la vigne et le Père est le vigneron.

La première remarque que nous nous faisons, c’est que c’est Jésus qui parle, il veut d’abord nous faire comprendre que le Père est le propriétaire, que le Père est premier. C’est pour cela que Jésus dit qu’il est la vraie vigne, la vigne exclusive, véritable, authentique, il n’y a pas d’autre vigne dont le Père soit le vigneron.

Si nous adhérons à cette réalité, nous comprenons que le Père cultive sa vigne avec autant de soins car cela évoque les liens d’amour entre le Père et le Fils, les liens de l’amour trinitaire.  

Mais, suite à cette image qui exprime l’unité trinitaire, Jésus veut associer ses disciples. Ceux qui écoutaient ce discours d’adieu, les Apôtres le soir du Jeudi Saint, et plus largement ceux qui ont reçu le baptême, dans la suite de l’histoire de l’Eglise, et dont nous faisons partie vous et moi.

Comme disciples du Christ par notre baptême, nous sommes devenus des sarments de la vigne du Père.

Puisque c’est de la vigne du Père dont il est question, puisque cette vigne véritable est le Christ, il est impossible qu’elle ne produise pas de bon fruits : le bon, le bien, le juste, l’utile, le vrai, le beau.

Mais puisque nous sommes associés, vous et moi, tels les sarments, notre liberté est engagée : librement nous pouvons choisir de rester greffés sur le Cep qu’est le Christ et alors porter des fruits dont nous n’avons pas à tirer orgueil.

Mais puisque nous sommes libres, un mauvais usage de cette liberté est possible, et nous pouvons alors oublier les promesses de notre baptême et, ce faisant, nous désolidariser du Cep principal, de sorte que la sève vitale ne circulera plus en nous, que nous nous dessècherons et ne produirons aucun fruit qui vaille.

Restons greffés sur le Christ à qui nous appartenons depuis le jour de notre baptême. Et comme rien n’est acquis une fois pour toutes, demeurons dans l’amour trinitaire et laissons la puissance de cet amour nous purifier jour après jour jusqu’au temps de la vendange qui transformera tout en vin nouveau du Royaume.

Père Thierry Coquard

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